Julian Alaphilippe : « Je me suis dit, putain, le con, il l'a fait » Julian Alaphilippe : « Je me suis dit, putain, le con, il l'a fait »

Julian Alaphilippe : « Je me suis dit, putain, le con, il l'a fait » Julian Alaphilippe : « Je me suis dit, putain, le con, il l'a fait »

CyclismeChM (H)issu du journal

Au lendemain de son exploit, le double champion du monde est revenu sur sa victoire et le tiraillement entre le soulagement de laisser le maillot arc-en-ciel et l'envie brûlante de le reconquérir.

Julian Alaphilippe, rage et joie mêlées, dimanche à Louvain, juste après avoir passé la ligne en vainqueur. (F. Mons/L'Équipe)CyclismeChM (H)issu du journal

Au lendemain de son exploit, le double champion du monde est revenu sur sa victoire et le tiraillement entre le soulagement de laisser le maillot arc-en-ciel et l'envie brûlante de le reconquérir.

Philippe Le Gars et Alexandre Roos, à Louvain mis à jour le 28 septembre 2021 à 00h12commenter

Au téléphone lundi en fin d'après-midi, la voix est cassée, elle n'a pas résisté aux aigus des paroles des Lacs du Connemara, et Julian Alaphilippe goûte la douce euphorie qui le berce et le retour à ce qu'il appelle la vie normale. « C'est couches, biberons, vaisselle ! », rigole-t-il alors qu'au lendemain de sa victoire à Louvain, il a retrouvé son fiston Nino, âgé de trois mois et demi, et qu'il s'apprête à passer quelques jours en famille avant d'honorer à nouveau le maillot arc-en-ciel à Milan-Turin, la semaine prochaine, puis au Tour de Lombardie, le 9 octobre. « Je ne réalise pas trop encore, marmonne-t-il. J'ai lu L'Équipe ce matin (lundi), j'ai pleuré. La fatigue, l'émotion, ça m'a lâché. Ce rêve, je l'avais dans un coin de ma tête, mais j'étais presque soulagé de laisser le maillot. C'est bizarre. » Le double champion du monde revient sur son chef-d'oeuvre.