Syndrome de l’intestin irritable : que manger pour apaiser son ventre ?
Le soir, manger dissocié
Quand une crise se déclenche, celle-ci peut donner envie de sauter un repas pour ne pas souffrir davantage. « Ce n’est pas une solution, cela n’améliorera pas l’état général. Quand les douleurs sont fortes, mangez dissocié pour réduire le travail du système digestif », explique Mélanie Duféey. Le principe de l’alimentation dissociée : dans un plat, il y aura au choix des féculents ou des protéines, avec des légumes cuits et une huile riche (cameline, lin ou chanvre). L’alimentation associée regroupe les quatre.
Un exemple de menu dissocié :
Des courgettes cuites à la vapeur, avec une huile de cameline et des pommes de terre.
« Pour éviter les carences, alternez les deux : associé et dissocié, poursuit la naturopathe. Le midi, le corps a besoin de plus d’énergie, l’alimentation associée (légumes cuits, protéines, féculents et huile) est plus adaptée. » Un menu dissocié sera plus léger et préférable le soir. En plus de ne pas aggraver la douleur, l’estomac aura terminé de digérer avant d’aller dormir, favorisant un bon sommeil. Un conseil pour ne pas altérer la digestion : boire en dehors des repas. Car boire pendant ou juste après noie les enzymes digestives.
Un exemple de menu associé :
Une cuisse de poulet avec du riz, une salade verte et de l’huile de chanvre.