3 pièges mortels codés dans le pass vaccinal - Contrepoints

3 pièges mortels codés dans le pass vaccinal - Contrepoints

Publié le 28 janvier 2022-A+

Les choix techniques faits lors de la conception du pass sanitaire ne protègent pas le citoyen face aux abus de l’État. Bien au contraire, ils facilitent trois types d’abus dont deux sont déjà exploités.

Faciliter les décisions arbitraires

L’État a changé le pass sanitaire en pass vaccinal.

En pratique, il n’y a techniquement aucun changement de pass. Le pass sanitaire ne contient aucun laisser-passer, il doit en fait plutôt être baptisé certificat sanitaire car il contient uniquement votre parcours de santé.

Il ne porte pas la mention valide ou invalide mais : « test antigénique négatif du 4 janvier 2022 à 10 h 45 » ou encore « seconde dose vaccin Pfizer injectée le 6 décembre 2021 à 18 h 30 ».

Toutes les informations sont lisibles sur le QR Code, il suffit de le scanner. Nous avons déjà évoqué son contenu dans un précédent article. J’ai aussi mis à disposition un scanner pour lire son contenu à greenpass.codable.tv.

Le pass certifie juste le parcours sanitaire du porteur. Tant que celui-ci ne le modifie pas, le QRCode reste inchangé.

Ainsi, le valide ou invalide est mentionné sur l’application gouvernementale TousAntiCovidVerif. C’est l’algorithme présent qui applique les règles gouvernementales valide ou invalide.

Ces règles peuvent donc être changées très rapidement, il suffit de mettre à jour l’application, et ce sans changer aucun pass.

3 pièges mortels codés dans le pass vaccinal - Contrepoints

Lors du passage du pass sanitaire au pass vaccinal, les nouvelles règles de l’application refuseront désormais tous les pass sanitaires provenant d’un test.

Lorsque l’État voudra rendre la troisième dose obligatoire, encore une fois il suffira de mettre à jour l’application. Et tous les pass sanitaires deuxième dose deviendront invalides sans qu’il soit nécessaire de changer le moindre QRCode.

Ce dispositif est donc parfaitement adapté à la tyrannie du gouvernement, à ses changements de décisions fréquents, aux règles arbitraires.

Le pass vaccinal ou la troisième dose démontrent que cette menace est exploitée.

Faciliter la surveillance de masse

Laisser des données de santé en libre accès traitable par n’importe qui est déjà un délit condamné par la RGPD. Mais le gouvernement semble n’avoir que faire de l’État de droit.

Bien pire pour notre vie privée, le scan de notre QR Code part dans l’application gouvernementale. De là, tout peut se passer. Comme déjà expliqué dans un précédent post, le résultat du scan pourra à tout moment être rapatrié sur un serveur central, par une simple mise à jour.

Encore une fois cette menace montre le bout de son nez. En Allemagne, les restaurateurs conservent les scans sur l’application Luca pour pouvoir rappeler les cas contacts.

Ces informations ont été récupérées par la police qui souhaitait savoir qui avait fréquenté un restaurant afin de résoudre une enquête.

La possibilité d’utiliser le QR Code comme arme de surveillance est donc avérée. Certes l’app n’était pas étatique et les intentions des policiers semblaient louables. Cependant on constate qu’un pied a été mis dans la porte de nos vies privées. Or, ces temps-ci, les portes ne se referment pas une fois le pied étatique mis au travers.

Faciliter l’extension du pass à d’autres maladies

C’est ce qui ressort de la structure des données du pass. Elle peut enregistrer d’autres maladies. En fait, quand on analyse le code, le parcours sanitaire est lié au champ v/tg, qui désigne une maladie cible. Pour l’instant, il n’y qu’un 840539006 pour le covid, mais rien n’interdit d’en mettre d’autres. Le pass sanitaire est conçu pour être multi-maladies.

Cette menace n’a pas encore été exploitée… pour l’instant.

Conclusion

Le pass sanitaire est donc avant tout un certificat sanitaire. Pas besoin de le changer en pass vaccinal, les QRCodes restent inchangés, il faut juste mettre à jour quelques lignes de code dans l’application gouvernementale.

Le pass sanitaire montre son vrai visage. Il ne sert nullement à combattre l’épidémie. Il n’est là que pour mieux nous espionner, mieux nous contrôler. Il est conçu pour le futur, pour pouvoir changer les règles chaque jours si besoin, conçu pour rapatrier les données facilement, conçu pour toutes les futures épidémies.

Article disponible en podcast ici.