Association de l'Est Atlantique Métropolitaine Association de l'Ouest Centrale Pacifique Langues Dupuis : D'anciens Penguins aux quatre coins de la ligue!

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Je n'ai jamais rencontré Émilie, mais je sais qui elle est, et j'ai entendu parler de l'excellent travail qu'elle accomplissait au sein de l'agence d'agents de joueurs Momentum Hockey. Elle devient ainsi la deuxième femme à occuper ce poste dans l'histoire de la LNH, mais la première depuis 1996.

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Ce n'était à mon avis qu'une question de temps. De plus en plus de femmes se greffent aux organisations de la LNH dans différents rôles, que l'on pense à Danielle Goyette et Hayley Wickenheiser avec les Maple Leafs de Toronto, Cammi Granato avec le Kraken de Seattle ou Kendall Coyne Schofield avec les Blackhawks de Chicago.

L'embauche d'une femme dans un rôle décisionnel au sein des opérations hockey devenait naturellement la prochaine étape. Mais attention, il ne s'agissait pas de choisir n'importe qui pour briser le « boys club » et faire belle figure au chapitre de la diversité. Castonguay a fait ses preuves, elle connaît son domaine. Elle possède le bagage nécessaire pour exceller dans ses nouvelles fonctions, et ce n'est qu'une question de temps avant que d'autres embauches semblables suivent. Tant mieux si les jeunes filles de la prochaine génération peuvent aujourd'hui regarder la LNH et voir qu'il est possible pour elles d'atteindre ce niveau.

Les Canucks ont fait tomber une autre barrière peu de temps après en embauchant le premier directeur général suédois de l'histoire de la LNH en Patrick Allvin. Dans son cas, ce n'est pas sa nationalité qui retient mon attention, mais bien le fait qu'il s'agit d'un autre ancien membre de l'organisation des Penguins.

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Je pense qu'il y a moins de pingouins en Arctique que d'anciens membres des Penguins dans les équipes de direction et derrière le banc des 31 autres formations de la LNH! C'est Jim Rutherford, l'ancien DG des Penguins, qui est allé chercher Allvin, son ancien adjoint à Pittsburgh, pour en faire le DG des Canucks.

Ce n'est pas compliqué, faites le tour des autres équipes de la ligue, et vous y retrouverez la plupart du temps un ancien des Penguins. Les directeurs généraux Allvin, Bill Guerin, Ray Shero, Tom Fitzgerald, Chuck Fletcher sont tous passés par Pittsburgh plus tôt au cours de leur carrière. John Hynes et Mike Yeo sont des entraîneurs-chefs qui ont fait leurs classes avec les Penguins. De nombreux entraîneurs adjoints, comme Alain Nasreddine, Mark Recchi et, jusqu'à tout récemment, Michel Therrien sont des anciens des Penguins. Même chose du côté des directeurs généraux adjoints avec par exemple Jason Botterill chez le Kraken de Seattle, en plus de dizaines d'autres aux différents échelons aux quatre coins de la ligue.

Cette forte demande pour les anciens membres des Penguins s'explique de plusieurs manières. La première est évidemment qu'il s'agit d'une organisation de première classe, qui fait les choses de la bonne manière et qui sait reconnaître le talent et développer ses hommes de hockey.

La deuxième, c'est qu'au hockey comme ailleurs, les gens tentent de reproduire les recettes gagnantes. Les Penguins font partie de l'élite de la ligue depuis maintenant une quinzaine d'années, alors les autres équipes tentent de comprendre la raison derrière leurs succès en embauchant des personnes qui ont contribué à ces succès.

Bel honneur pour Lundqvist

J'ai eu la chance d'être le coéquipier de Henrik Lundqvist pendant une longue période de six matchs avec les Rangers de New York au cours de la saison 2006-07, alors je ne peux évidemment pas dire que j'ai pu apprendre le connaître personnellement.

Je peux toutefois dire que j'ai été impressionné par son professionnalisme. Que ce soit dans sa manière d'aborder un match ou de se préparer, et sa manière de se comporter à l'extérieur de la patinoire.

Sur la glace, il a connu une carrière exceptionnelle. Quand on affrontait Lundqvist, on savait que nous devions très bien jouer défensivement parce qu'il allait être difficile de marquer souvent contre lui.

Il aurait évidemment mérité de gagner une Coupe Stanley. Je l'ai d'ailleurs affronté à plusieurs reprises en séries éliminatoires, alors que nos deux équipes étaient des aspirantes légitimes aux grands honneurs.

Rares sont ceux qui ont su gérer la pression qui vient avec le poste de gardien des Rangers dans un marché exigeant comme celui de New York. Sa force mentale et sa préparation lui ont permis de naviguer dans cette réalité.

Il faut aussi dire que les partisans, même ceux dans les marchés les plus durs, savent reconnaître l'effort d'un joueur, et apprécient quand un athlète donne toujours le meilleur de lui-même. Ils savent reconnaître les « vrais ».

Et Lundqvist en était un. *Propos recueillis par Sébastien Deschambault, directeur de la rédaction LNH.com